Les objets connectes s’immiscent encore en plus dans notre vie, jusque dans notre sexualite.

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Les objets connectes s’immiscent encore en plus dans notre vie, jusque dans notre sexualite.

Si les sextoys connectes vont pouvoir ressembler a des jouets, deux chercheuses denoncent des failles de securite et appellent les utilisateurs a prendre leurs precautions…

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Depuis le commencement en pi?te sanitaire, Cela reste plus difficile de faire de nouvelles rencontres amicales ou amoureuses. Resultat : l’annee 2020 a vu une hausse de l’utilisation des sextoys. Si ces petits objets vont pouvoir sembler inoffensifs, deux chercheuses de l’ESET viennent de devoiler une etude mettant en lumiere les failles de securite de certains modeles connectes.

Pour leurs recherches, Denise Giusto et Cecilia Pastorino ont etudie la situation du modele masculin “Max” de Lovense et du modele feminin “Jive” de We-Vibe. Cela s’agit des deux marques les plus vendues aux Etats-Unis. En France aussi, elles rencontrent un certain succes. D’apres une etude Ifop pour Le Passage du Desir.fr, la proportion d’une population ayant deja utilise 1 sextoy a depasse concernant la toute premiere fois le seuil symbolique des 50 % durant l’annee 2020. L’enseigne We-Vibe a quant a i§a decouvert ses ventes augmenter de 113 % dans l’Hexagone.

“Nous avons decide de nous pencher en la matii?re des sextoys car ils connaissent un vraiment developpement”, explique Denise Giusto, qui a etudie au prealable multiples dispositifs intelligents IoT pour la maison. “Les pratiques vont continuer a evoluer, on cause deja de robots sexuels. En pensant a ces developpement potentiels et au vide juridique qu’il y a autour, on s’est dit qu’il est passionnant de se pencher sur la question.”

Plusieurs sextoys connectes qui ne protegent nullement l’intimite

Le modele Jive est concu pour que les utilisateurs le garde sur eux, pendant qu’ils vont comme au restaurant ou encore au boulot. Il est donc amene a etre utilise a l’exterieur de la maison. Quant au modele Max, il a la particularite de pouvoir se connecter a distance avec d’autres dispositifs.

Mes chercheuses y ont decouvert quelques failles. Premierement, “dans Notre conception des applications par rapport i  la vie privee”, detaille Cecila Pastorino.

Mes precisions personnelles entrees Afin de se creer 1 compte ne semblent jamais securisees, un hackeur va donc rapidement avoir acces a des renseignements sur l’utilisateur comme son mail, expliquent nos chercheuses. Inquietant, “d’autant que ces objets ont des precisions super sensibles”.

Sans compter que, “pour le modele We-Vibe, il est possible de chater ou d’envoyer des photos, le probleme est alt com que ces archives seront envoyees avec les metadonnees, elle ne semblent gui?re cryptees.”

Et des hackeurs malintentionnes pourront aller encore plus loin dans le piratage de ces sextoys. “Il y a d’autres failles qui peuvent permettre de prendre le controle du dispositif. J’ai connexion bluetooth n’a aucun type de verification, d’authentification ni de securite. Ca veut penser que n’importe qui peut se connecter au jouet”, explique Cecilia Pastorino. “Le hackeur va donc se mettre au milieu d’une conversation. L’utilisateur pense parler a son mari, charger de ‘diriger’ le sextoy, mais c’est en realite le hackeur qui a les commandes.”

Au-dela du piratage des informations personnelles, se posent alors d’autres questions : en cas de hacking de ce genre, s’agit-il d’une agression sexuelle, voire d’un viol ? Concernant le moment, ces questions n’ont nullement ete tranchees.

Quelles solutions ?

Acheter votre sextoy connecte n’est donc jamais une affaire a prendre avec legerete. Au-dela du joie en question, des questions sont a se poser.

“Le plus important est de se tenir au courant des problemes”, preconise Denise Giusto. “Malheureusement, il n’existe pas aujourd’hui de solution centralisee pour abriter les objets connectes, c’est donc aux utilisateurs de prendre leurs precautions.”

Se renseigner des failles de chaque dispositif, ne pas les utiliser dans des zones publiques, verifier des politiques de confidentialite, en particulier les clauses faisant allusion a toutes les informations personnelles et a leur utilisation… Voila votre que conseillent les chercheuses.

Denise Giusto et Cecilia Pastorino ont reporte nos vulnerabilites qu’elles ont decouvert aux fabricants. “Certaines etaient facilement corrigibles, surtout lorsqu’il s’agissait de l’appli”, rapporte Cecilia Pastorino. “C’est pourquoi Cela reste fort important de i  chaque fois faire des mises a jour et de se tourner par les modeles les plus recents, pour qui ces failles ont ete corrigees.”

“On ne dit gui?re qu’il ne va falloir nullement acheter de sextoy intelligent ou qu’il faut arreter d’envoyer des photos par internet. Mais on doit savoir qu’il y a des risques”, ajoute-t-elle. “C’est nouveau. Il faudra donc prendre connaissance de ces risques et agir en conscience.”

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