Vivre au milieu des autres reste une experience banale, mais l’adresse humain est ce qui faconne une devenir et notre identite.

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Vivre au milieu des autres reste une experience banale, mais l’adresse humain est ce qui faconne une devenir et notre identite.

Qu’est une vie tel relation a autrui ? En proposant de repondre a cette enigme, l’auteur montre les enjeux specifiques qu’elle comprend.

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Detail de l’article

Vivre avec les autres reste une experience la plus quotidienne, la plus commune, la plus banale en somme. Et, pourtant, elle n’est gui?re, et de loin, ni aussi simple ni aussi evidente qu’il n’y parait a premiere vue. Vivre au milieu des autres est, a beaucoup des egards, l’une des experiences humaines des plus fondamentales, et les plus cruciales. C’est l’experience meme ou se a une vie tel relation a autrui, ou se construit et se developpe l’adresse humain. Mais, nous le savons l’ensemble de d’experience aussi, ces liens qui nous construisent ont la possibilite de, dans bien des cas egalement, nous detruire. Qu’est notre life tel relation a autrui ? Elle est a J’ai fois une splendeur et une menace. C’est pourquoi elle apparai®t comme un enjeu psychique essentiel qui revele et interroge le devenir humain a partir de cette matrice existentielle. Aujourd’hui, nous vivons dans un monde social traverse de maniere symptomatique via des violences de toutes natures ; elles montrent, sous leurs eventuelles formes, la profondeur des fractures du lien humain et social. Au meme temps, une ideologie ambiante sur les relations humaines tend a developper une vision lenifiante dans votre question comme s’il suffisait d’avoir de « bonnes » relations Afin de regler les aspects complexes du vivre ensemble, tel s’il suffisait d’appliquer de « bonnes » recettes pour resoudre des grandes situations ou vivre avec les autres s’avere une vie invivable. Si notre facon humaine d’exister est si marquee par une relation a autrui, c’est parce qu’il s’agit d’une dimension essentielle de des vies. Plus precisement, l’adresse humain reste cela faconne notre devenir et notre identite. Vivre avec les autres constitue pour le sens un criti?re fondateur de notre existence. Tout au long de sa life, chacun de nous va ainsi porter en lui la trace de ces liens qui tissent la trace de le etre. Voila pourquoi, du angle d’approche psychique, l’adresse a autrui comporte des enjeux bien precis. Parmi ceux-ci, on va pouvoir en retenir trois principaux qui ne figurent nullement necessairement dans la litterature specialisee en psychologie, mais qui peuvent etre consideres tel essentiels quant a leur importance et leur role comme reperes et processus constructeurs du vivre au milieu des autres : la reconnaissance de l’autre, le soutien psychique, l’amour d’autrui.

J’ai reconnaissance de l’autre

Vivre au milieu des autres s’inscrit dans une variete d’expressions intersubjectives qui nous mettent en presence des nombreux autres, qu’il s’agisse de ceux qui nous sont proches et familiers (parents, bambins, amis, coloc’), qu’il s’agisse de relations professionnelles ou institutionnelles ou qu’il s’agisse de ces autres rencontres fortuitement lors d’un week-end, de vacances ou, plus simplement, de tous ces anonymes croises quotidiennement dans un magasin. A travers toutes ces relations, nous faisons sans cesse l’experience des autres, de l’Autre, comme figure de l’ensemble de ceux qui ne semblent pas moi, mais qui paraissent les semblables. Ils paraissent la zone meme en coexistence humaine, c’est-a-dire de la difference comme creuset de l’experience humaine en tant se dГ©sinscrire de pure qu’elle est une experience relationnelle. Toutes des existences seront ainsi marquees par les autres. Mes liens qui nous unissent a eux, nous faconnent au plus profond de nous-memes. Des la naissance, des relations au sein d’ lesquelles nous sommes emmaillotes faconnent notre developpement affectif et psychique ; elles construisent notre personnalite, elles sont la trace des autres en nous. Durant notre existence, nous vivons ainsi avec les autres en continuant a tisser des liens qui nous attachent a eux, mais qui, dans bien des cas aussi, se denouent et nous detachent d’eux. Vivre au milieu des autres se manifeste ainsi a travers nos relations tel 1 ensemble de forces psychiques qui peuvent nous construire, et nous detruire. Elles mettent en evidence 1 premier enjeu psychique qui reste celui de la reconnaissance de l’autre. Cet enjeu se manifeste essentiellement dans la maniere dont l’autre est traite dans sa difference : sociale, ethnique, d’orientation personnelle, etc. Mes minorites, en particulier, representent des figures qui font de un reconnaissance votre enjeu crucial du vivre avec les autres. Deux aspects pourront etre consideres a votre sujet. Le sujet en reconnaissance se pose d’abord a travers les inscriptions concretes de chacun dans des cadres sociaux et institutionnels : famille, ecole, boutique, hopital, eglise, etc. Ce sont la autant de structures qui organisent des relations en fonction de un ensemble de regles, de normes explicites ou implicites ; elles etablissent de la sorte des schemas sociofonctionnels, hierarchiques, ou s’opere une « gestion » de l’autre dans son alterite singuliere mise au service d’un rapport fonctionnel, institutionnel ou social. Tout un pan de les relations se deniche retourne dans un enjeu de reconnaissance sociale souvent circonscrit et reduit a notre place sociale, en tant qu’elle reste l’objet tantot de valorisation, tantot de devalorisation. Autrement evoque, la reconnaissance de l’autre s’exprime souvent a travers le prisme de sa contribution au bon fonctionnement du systeme au sein d’ lequel Il semble insere ; dans ce sens, la reconnaissance de l’autre correspond plus a l’estime sociale dont il est l’objet qu’au respect humain qu’on lui doit. De bien des manieres, la reconnaissance de l’autre est donc liee aux Plusieurs modalites d’expression du rapport social qui confere un coefficient d’approbation ou de desapprobation a sa place sociale a travers un jeu de perceptions intersubjectives et d’evaluations qui determinent le caractere socialement acceptable ou inacceptable. Tout se marche donc tel si les processus de reconnaissance sociale definissaient une configuration de l’alterite tres reductrice et centree sur la dimension « estimable » de quelqu’un au regard de sa propre valeur sociale. Or, precisement – et c’est tout l’enjeu psychique et social de la reconnaissance de l’autre –, autrui est irreductible a l’evaluation sociale, professionnelle, dont c’est l’objet. Il y a forcement, face a moi, comme quelqu’un d’absolument autre et donc d’absolument unique. Mais, dans toute relation, nous sommes en meme temps, bien le monde, l’autre Afin de autrui et, par consequent, nous sommes i  chaque fois l’autre d’un autre. Dans ces conditions, la reconnaissance de l’autre ne se joue plus seulement concernant l’estime sociale, mais sur sa qualite d’etre humain, comme moi. La figure de l’etranger est peut-etre celle qui permet le mieux de saisir ce qui se a alors de plus fondamental dans la reconnaissance de l’autre. L’etranger apparait, en effet, comme celui qui est, par definition, exterieur a le monde, a notre groupe d’appartenance, a mon univers familier, a ma culture et a mes valeurs.