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Recemment, une rapide cherie reste venue a domicile et j’ai decouvert a quel point y etait complexe pour ma fille de partager ses jouets. Ce n’est jamais faute de l’avoir preparee psychologiquement, une semaine avant la venue de sa cherie, a l’idee que celle-ci pourrait i?tre surement tres attiree via nos jouets ma fille, ainsi, qu’il faudrait par-ta-ger.

Au moment J, la copine s’est vite approchee des jouets (bien ce qu’il y a De surcroi®t normal) et la, c’etait la catastrophe ! Je ne l’avais pas vue “defendre le territoire” de votre maniere. Je me suis vite rendue compte que bon nombre d’emotions s’en melaient et que, si l’enfant n’est toujours pas capable de beaucoup s’exprimer (principalement avant 3 annees, et cela etait la situation chez nous), il risque de le penser en frappant, en mordant, en poussant ou en pleurant. Tout devenait pretexte a se disputer. Meme le jeu dont la fille ne se souciait d’ordinaire que tres minimum devenait soudain, dans les mains de sa cherie, son plus grand objet de convoitise !

J’habite restee assise pres de ma fille, Afin de essayer d’effectuer tampon, de l’aider, tant beaucoup que mal, a partager, mais J’me sentais impuissante. Et puis, je voulais aussi faire bonne impression vis-a-vis des autres parents. Eh oui, la pression sociale, tu connais ? J’etais partagee entre :

• mon envie de lui apprendre a partager et a lui montrer les interets du partage
• mon desir de ne pas la forcer a partager si elle n’en avait nullement envie. Faber et Mazlish nous disent que “Obliger les bambins a partager ne fait que les pousser a s’accrocher encore plus a leurs affaires. Le partage force sape toute mode a donner de bon c?ur.“

Cette petite experience m’a permis de realiser que l’apprentissage du partage n’est nullement simple. Cela depend egalement du caractere de l’enfant, ainsi, de son statut dans la famille. J’entends via la que s’il reste enfant unique, il aura surement plus de difficultes a partager que s’il n’est jamais tout seul.

Et pourtant, connaitre partager reste une competence consequente a acquerir au sein d’ notre relation a l’autre.

Integrer la notion de partage, ceci te prend du temps !

Le tout-petit considere que bien cela est a sa portee lui appartient. En grandissant un salto a questo sito, il va prendre conscience de qui il est, et cela lui permettra de faire la difference entre et cela est a lui et ce qui ne l’est gui?re. Avant 2 annees, il se sent menace lorsque d’autres bambins prennent ses jouets, surtout ses preferes !

As-tu remarque qu’a la creche, les bambins ne jouent pas vraiment ensemble ? Ils passent par la periode du jeu solitaire et ensuite, du jeu parallele, par 2 ans. A cet age, l’enfant developpe 1 interet pour des enfants qui l’entourent. Il va jouer au milieu des autres, mais n’est certainement pas encore pret a partager ! Indeniablement, il souhaite garder son espace et ses jouets a lui, et rien d’autre.

Vers 2 ans, la notion de propriete se developpe, mais il n’arrive pas encore a comprendre qu’il peut partager et qu’on lui rendra son jouet un brin apri?s. C’est d’ailleurs plus facile concernant lui d’echanger un jouet, car il en obtient un nouvelle en retour. Cela ne va gui?re non plus se mettre a la place de l’autre et regroupe difficilement que quelqu’un d’autre puisse vouloir SON jouet.

Vers 3 annees, l’enfant s’exprime mieux et il va i?tre capable de dire “Peux-tu me preter ce jouet s’il-te-plait?“. Cela commence a apprecier la presence d’autres enfants ainsi que l’interaction, meme si souvent, l’entente est de courte duree. Cela arrive a patienter Afin de obtenir le jouet qu’il souhaite, ainsi, parvient a preter ses jouets. Il va developper les connaissances sociales necessaires pour apprendre a se Realiser des amis et passer de nombreuses temps a etablir des regles pour jouer ensemble.

Un enfant de 4 ans commence a integrer la notion de partage. Il va i?tre capable d’echanger tant des jouets que des idees et aime donner et recevoir. Etant donne qu’il maitrise bon nombre mieux le langage, il est en mesure de exprimer ses emotions avec des mots plutot qu’avec des gestes agressifs et par consequent, il se dispute quelque peu moins. Cela devient mature et parvient a plus controler ses emotions, car le neocortex se developpe.

Enfin, votre enfant age de 5 annees reste capable, avec l’aide d’un adulte, de comprendre qu’un objet puisse etre precieux Afin de l’autre. Meme s’il est encore fort centre sur lui-meme, Il semble davantage a l’ecoute de l’autre, il pourra saisir le opinion, mais il lui manque bien certains habiletes pour resoudre un conflit avec 1 nouvelle enfant de le age.

Comment aider l’enfant a partager ?

La preparation en amont

Comme je te l’ai evoque en debut d’article, j’avais essaye de preparer ma fille psychologiquement, mais je pense que je ne m’y etais jamais prise de la bonne maniere. Reflexion faite, je pense que l’ideal est de:

• preparer l’enfant en lui proposant de cacher ses jouets preferes ou en preparant des jouets qu’il est pret a partager.
• montrer l’exemple, dans notre vie de l’ensemble des jours et faire remarquer a l’enfant quand les adultes se pretent des choses spontanement.
• l’aider a developper le vocabulaire dont y aura besoin pour savoir a partager.

Au c?ur de l’action

On peut proposer des solutions tres concretes tel:

• Si l’enfant refuse de preter un jouet, lui proposer d’en designer lui-meme 1 autre qu’il accepte de preter a son copain.
• Proposer des echanges de jouets : chaque enfant joue avec un jouet et au bout d’un moment, defini avec l’adulte, ils echangent.
• Si l’enfant souhaite recuperer son jouet, l’aider a patienter en lui proposant une autre activite. Ca nous demandera d’effectuer appel a notre creativite. ??
• Montrer les points forts du partage (quelque chose que l’enfant ne pourrait gui?re faire s’il etait seul): “si vous jouez l’ensemble des 2, chacun pourra construire une tour plus rapidement”.
• Eviter le langage negatif et decourageant, comme “ce n’est gui?re gentil de ne point preter”, “tu es mechant”, “je ne suis gui?re content”. Ce type de remarque ne l’encouragera jamais a partager puisqu’il se sentira devalorise.

Et etre present pour :

• Ecouter les peurs qui se cachent derriere le refus de partager. La majorite un moment, l’enfant a peur de ne point recuperer le jouet ou de le recuperer en mauvais etat. On pourra le rassurer par la suite.
• Encourager l’enfant a developper l’empathie. On va pouvoir lui parler de ses propres sentiments et de ceux de son petit copain. Pourquoi pas “quand tu joues avec ta poupee, tu es heureuse“, “regarde, ta copine, elle n’a aucun jouet, j’imagine qu’elle a en peine. Tu ne crois pas ?” mais aussi “il est triste, j’imagine qu’il avait envie de jouer avec toi“. C’est important de le faire de maniere objective, sans culpabiliser notre enfant.