A cet homme, croise dans un bar votre samedi apri?m.

Posted on Posted in bbwcupid payant

A cet homme, croise dans un bar votre samedi apri?m.

L’alcool de tristesse dans ses yeux.

Les larmes dans la voix, dans le cou et sous ses lunettes embuees, il me montre son courrier une Prefecture lui indiquant qu’il a trente semaines Afin de quitter le sol francais. Son pays, il ne peut pas y retourner. Dans son pays, bien cela l’attends c’est la prison. Une rapide cellule humide, un rayon de soleil qui s’invite souvent, la-haut, ainsi, qui vient chatouiller les barreaux d’une petite fenetre. Petite fenetre qui de temps libre en a nouvelle, accueille votre visage desole, le regard au loin. Un visage qui aspire le dehors et une rapide fenetre qui n’est jamais assez grande pour rafraichir la figure de l’homme. Quelque peu de vent, de soleil ainsi que sel, c’est bien votre qu’il demande. Neanmoins, cette toute bbwcupid conseils petite fenetre peine a lui offrir et elle en est desolee.

J’essuie les larmes de l’homme, je lui susurre a l’oreille les quelques mots en arabe que je connais. Ma langue, qui prononce ces mots, fera des vagues et invite un tantinet une mer et des gens de la-bas. Quand il entend ces certains mots maladroits, il s’effondre davantage et j’ai aussi en face de moi le petit garcon qui passait ces dimanches au soleil, sur les routes de pierres effritees, avec ses amis et de temps en temps, 1 ballon, un velo En outre beaucoup de reves surtout.

Je ne peux pas grand chose Realiser pour lui, je lui dis d’aller voir une assistante sociale, un avocat. Tous ces gens qui sont la et qui essaient tant beaucoup que en gali?re d’executer une action qui s’essouffle jour apres jour. Parce que le gouvernement vient tailler, couper et rapiecer la moindre brindille, la moindre herbe folle, sous les pieds de l’ensemble de ces internautes qui ne demandent qu’une chose : aider nos autres et avoir les moyens de le faire.

Je ne pourrais que dalle Realiser Afin de lui et ca m’empeche de respirer, aussi je m’en vais sans dire un mot. J’ai jamais trop adore nos adieux. Je lui aurai bien propose d’aller dormir avec moi dans le paradis blanc, mais Jacques Berger, ne nous a pas vraiment indique ou ce qui se trouvait.

Je reprends la conversation avec mes amies, on va dans un autre bar. Je suis desolee. Deux jours apres je pense encore a toi. J’ecris i  mon sens mais aussi legerement pour toi, je crois. Je te souhaite de pouvoir retourner dans ton pays, un jour. Homme libre 1 jour tu le seras, en attendant, repense a ces des mots que j’ai prononces. Tu les entends ? Oui, alors tu vois, ils sentent votre que tu connaissais d’avant. Et que tu retrouveras.

J’ecris aussi Afin de toi.

Au train qui me mene au travail. Tu t’assieds a cote de moi, tu fumes une cigarette. Et tout le monde s’eloigne de toi. Les individus reculent d’un siege, d’une rangee. Tu me regardes fixement, tu attends que je parte, c’est vraisemblablement plus facile d’avoir le regard rives sur votre fauteuil vide. Je ne partirai nullement, je crois que tu me fais un brin peur, comme tout le monde. Mais j’essaie de lutter. On nous a appris a avoir peur de tout et cela sortait un tantinet des clous, de tous ceux qui ne faisait jamais semblant d’etre un brin parti en vrille, 1 jour ou l’autre. Tu vois que je ne vais gui?re et tu te sens quelque peu rassure. Tu en avais tellement assez d’etre seul. Tes yeux se ferment legerement plus, tu t’enfonces un tantinet plus au fauteuil. Le train demarre. Ta tronche vacille de droite a gauche, tu commences a t’endormir. Ta main droite, gonflee et pleine de bandages, essaie d’enfiler ta capuche dans ta tete. Elle peine. Tu renonces. Ta cigarette se consume toute seule, tu t’es profondement endormi. Je te regarde. Tu es beau, avec ta peau mate et tes cheveux noirs. Tu portes un jogging et un sweat rouge. Ca fait ressortir Notre chaleur de ta peau, je trouve. Tu as sans doute des origines turques, syriennes, afghanes, qu’en sais-je mais tu es excellent, je ressemble i  1 prince un brin fatigue de i  chaque fois faire semblant de regner dans quelque chose. Ta main devient plus molle, elle va bientot la lacher cette cigarette. Je la retire delicatement de ta main, Afin de ne point te reveiller et je viens l’eteindre par terre. Mes autres ne nous regardent jamais, pourtant on reste beau l’integralite des deux, legerement perdus dans votre train qui nous emmene on ne sait ou, mais surement gui?re la ou on a envie d’aller du reste. Quand je te prends la cigarette, ta peau se reveille, tes yeux s’ouvrent quelque peu. J’ai peur que tu t’enerves. Mais tu es trop fatiguee Afin de ce qui et ta main se referme et se met alors dans ta poche. Tu essaies encore de mettre ta capuche. Je ne sais gui?re ce que tu as bu ou commande, mais ca te fera des yeux bien plus noirs. Ca me fait un brin peur, je ressemble i  une pierre froide. J’attends que tu abandonnes la lutte avec ta capuche, que tu te rendormes un brin. Douce perfusion d’alcool. Il donne un avantage. Je pourrais prendre ta capuche et la tirer sur ta tete sans que tu m’en veuilles, que tu me trouves bizarre ou que tu me rejettes. Tu rouvres un tantinet le regard et je te souris. Tu nos refermes puis tu poses ta tete sur mon epaule. Tes habits sentent la cigarette. Cette odeur me rassure et m’est familiere. Elle me rappelle aussi que je dois arreter de fumer. Certaines gens nous regardent, elles ne comprennent pas. Comme s’il fallait forcement chercher a comprendre, a gratter, a mettre dans des cases, a fixer des barrieres, qui de toute maniere, s’envoleront a J’ai moindre tempete.