C e mois-ci et avec un peu de retard — les aleas de la vie, tout ca…, je vous retrouve pour parler ensemble de notre lecture commune pour le Club de lecture feministe des Antigones, CLFAntigones Afin de des intimes. C’etait Liberees !

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C e mois-ci et avec un peu de retard — les aleas de la vie, tout ca…, je vous retrouve pour parler ensemble de notre lecture commune pour le Club de lecture feministe des Antigones, CLFAntigones Afin de des intimes. C’etait Liberees !

de Titiou Lecoq, que vous aviez largement plebiscite, et d’ailleurs ca nous interesserait de nombreuses savoir pourquoi vous avez prefere votre titre a J’ai BD de Liv Stromquist. Donc si vous avez envie de nous en dire plus en commentaire… on reste tres curieuses !

Je vous parlerai ici de mon ressenti pendant et apres une telle lecture, et ensuite j’aurai l’honneur d’accueillir le amie Yasmine, du blog Whatever Works, Afin de qu’elle partage le avis concernant la lecture de Les sentiments du prince Charles, la fameuse BD donc, qu’elle a lue a peu pres en meme temps que je lisais Liberees !.

Vous pouvez fort bientot consulter l’edition speciale de l’ete sur le site d’Ophelie. Nous avons voulu partir a l’aventure et nous esperons que cette edition vous plaira bien autant que les precedentes !

Mon avis sur Liberees !, de Titiou Lecoq

Ma lecture de Liberees ! s’est deroulee en deux moment : un premier super enthousiaste, ou j’ai ete captivee et ou j’ai appris plein de trucs, et cela a donne lieu a de splendides discussions avec mon cher et tendre, et un nouvelle beaucoup plus morne, ou je n’ai gui?re ete transcendee vraiment et ou j’ai l’impression de lire un peu du bla bla hyper formate. Et en y reflechissant, J’me suis evoque que c’etait tres revelateur et depuis, J’me pose de nombreuses questions sur cette reaction ! Tout seulement parce que la toute premiere part de ce bouquin se concentre dans le poste des jeunes filles dans leur sphere privee — couple, famille — et Notre deuxieme partie, sur le poste des jeunes filles dans la sphere publique, c’est-a-dire un magasin, la zone d’embauche, etc.

Sachant qu’on restreint souvent les femmes a un sphere privee et qu’on les evince d’la sphere publique, je ne peux pas m’empecher de tiquer en voyant que je suis assez agacee quand une ecrivaine parle en place des femmes dans l’espace public… Comme si, inconsciemment, je voulais l’en evincer, lui enlever sa credibilite ou la pertinence de ses propos. Je tourne et retourne ceci dans ma tete depuis des semaines, mais j’en reviens toujours a une telle impression peut-etre jamais tres objective, je ne sais, d’avoir retire bon nombre plus de « food for thought », de matiere a reflexion, dans la premiere part que dans la seconde.

Cela vient peut-etre du fait que j’ai beaucoup lu sur la place des femmes dans la societe, cela veut surtout dire « dans la sphere publique » d’ordinaire, ainsi, que du coup l’integralite des discours me semblent legerement redondants, comme si on lit cinq livres sur la condition animale a la suite. Les chiffres et nos realites ne changent pas vraiment, alors si le premier livre ouvre le regard et marque tel une vraie revelation, le cinquieme peut avoir un arriere-gout de trop souvent rechauffe.

Cela evoque, j’ai quand meme vraiment aime la lecture https://datingmentor.org/fr/gaydar-review/ : le style de Titiou Lecoq reste assez leger, j’ai eu l’impression de lire le blog d’une copine, et j’ai ete de suite captivee. Comme je le disais, j’ai beaucoup reflechi a mon couple, a Notre repartition des taches dans notre dynamique, et j’espere vraiment que c’est l’effet qu’a eue votre lecture sur l’ensemble des menages dans lesquels votre livre reste passe. Tout juste parce que, tel le souligne si justement Titiou Lecoq, la repartition des taches menageres ne se doit de gui?re se faire « au feeling », car votre feeling reste rarement equitable ou franchement. Ca vaut finir de s’y pencher, bien une fois, serieusement et formellement.

Notre gout du menage

Un thi?me m’a particulierement marquee : l’idee recue selon laquelle ces dames aimeraient particulierement faire la vaisselle, au contraire des hommes. En discutant avec Mathieu, on a souleve votre lievre incroyable : meme en tenant votre propos feministe, on va pouvoir se laisser aller a donner du credit a cette initiative recue. Alors que je lisais le passage concerne, il me disait : « Mais avec l’education des filles fortement tournees aupres du menage, etc., il y a forcement des femmes qui aiment vraiment le menage, nullement par gout inne mais via construction sociale, mais ca les apaise vraiment ! ». Il disait ca parce que lui-meme deniche que Realiser la vaisselle reste apaisant, notamment, tandis que pour moi c’est vraiment une corvee (devinez qui fait la vaisselle chez nous ?).

Et si d’un cote c’est vrai, en poursuivant ma lecture, j’ai eu diverses interrogations :

  • Est-ce que c’est normal d’etre apaisee par le menage ? C’est-a-dire : si ces dames pouvaient Realiser n’importe quoi d’autre qu’une tache menagere concernant s’apaiser, choisiraient-elles quand aussi le menage ? Par exemple, si elles avaient vraiment du temps pour elle ?
  • Est-ce qu’etre apaisee par le menage est une bonne raison Afin de se taper tout la vaisselle ?

Titiou Lecoq specifie plus loin au paragraphe que votre argument, d’ailleurs, ne tient pas la route : parmi des personnes disant detester le repassage (qui reste, sans trop de surprise, la corvee menage la plus desagreable pour ces dames comme pour les hommes), seuls 14% des hommes s’y adonnaient quand meme, contre 66% des jeunes filles. Pas d’excuse pour mettre ca concernant le dos d’un gout certain concernant le menage !